Contexte

La cybercriminalité au Canada

La cybercriminalité coûte à l’économie canadienne entre 3 et 5 milliards de dollars par année¹. Or, les répercussions ne se limitent pas à l’économie. Des millions de personnes souffrent des effets émotionnels de la cybercriminalité, notamment des sentiments de honte, de vulnérabilité, de peur et de confusion.

La cybercriminalité est largement sous-déclarée. En 2018, seulement 32 968 cas ont été signalés et la plupart ne sont pas résolus.². De plus, seulement 10 % des entreprises canadiennes touchées par la cybercriminalité ont signalé le crime à la police. Encore moins d’entreprises ont déclaré avoir pris des mesures pour se protéger, pour protéger leurs clients et leurs partenaires³.

Les membres du public sont inquiets, mais non protégés. Ils ont besoin de soutien pour affronter les répercussions et réduire leurs risques d’en être tout simplement victimes.⁴

Notre partenariat avec la GRC et le GNCC

En 2018, le gouvernement canadien a affecté une part du budget pour créer le Groupe national de coordination de la cybercriminalité de la GRC.⁵

Le Groupe est chargé de :

• Coordonner les enquêtes sur la cybercriminalité au Canada et collaborer avec des partenaires internationaux pour lutter contre un large éventail d’incidents de cybercriminalité.
• Fournir des conseils et une orientation en matière d’enquête aux services policiers canadiens.
• Produire des renseignements sur la cybercriminalité pour la police canadienne.
• Créer un point de contact unique pour que les particuliers et les entreprises puissent signaler la cybercriminalité en ligne.

En octobre 2018, le Service numérique canadien (SNC) a établi un partenariat avec le GNCC de la GRC dans le but d’offrir un outil de signalement public aux victimes de cybercriminalité et de fraude. Cet outil, le système public national de signalement de la cybercriminalité et de la fraude (SPNSCF), alimentera éventuellement le système national sur la cybercriminalité (SNCC) en vue du triage, de l’analyse et de la diffusion à la police compétente.

Le rôle du SNC dans ce partenariat va au-delà de la prestation de services. Le SNC collabore également avec la GRC pour renforcer les capacités et mettre en place des processus et des technologies modernes, y compris des techniques de développement de logiciels agiles, la gestion des produits, la recherche en conception, l’itération, le travail ouvert et la conception de services.

Notre principal objectif est que nos ministères partenaires, comme la GRC, continuent de travailler avec ces outils et méthodes une fois le partenariat conclu – et qu’ils continuent d’utiliser les produits numériques à l’avenir.